Fondation de l'association caritas valais-Wallis

Ce n'est que bien plus tard, en 1976, qu'une unification de l'association sous la dénomination de Caritas Valais-Wallis a eu lieu, toujours sous l'égide de l'évêque Mgr Nestor Adam. Bras social de l'Eglise, Caritas Valais est à disposition du Diocèse de Sion et de l'Abbaye territoriale de St-Maurice. L'association assiste également  toutes les paroisses du Valais afin de pouvoir répondre d'une manière professionnelle aux nombreuses sollicitations.

Développement

De 1976 à 1991, l'association était essentiellement active à Sion, par une boutique de vêtements de seconde main et par un service social pour les personnes défavorisées.

De 1992 à 1999, Caritas Valais, avec la Croix-Rouge section Valais, a reçu un mandat fédéral pour gérer les réfugiés en Valais. Durant cette période, l'association était essentiellement active dans cette problématique. La grande majorité de son budget était couvert par la Confédération pour ce mandat.

De 1999 à 2001, l'association n'a plus eu ce mandat pour les réfugiés statutaires, ni le financement qui allait de pair. Pendant ces années, Caritas Valais a dû puiser dans ses réserves financières et s'endetter pour survivre. Cette période transitoire a conduit en 2002 à une situation financière très critique. L'association a évité de justesse de devoir fermer ses portes. Dans l'urgence, une opération de sauvetage a été organisée. Cette situation de crise a été surmontée petit à petit. Des changements dans le personnel, que ce soit à la direction ou dans les services, et l'abandon ou le recentrage de certaines activités ont eu lieu.

Depuis 2002, l'association a reconstruit ses activité. Les services qui étaient principalement destinés aux personnes étrangères ont été ouverts  à une clientèle locale. Actuellement, la grande majorité des demandes émane de Valaisannes et Valaisans, voire des Confédérés, et dans une moindre mesures par des personnes au bénéfice d'un permis B ou C. L'association a implanté une antenne fixe dans le Haut-Valais. Elle  essaie de se développer aussi dans la région du Bas-Valais. Caritas Valais-Wallis a obtenu en 2004 un mandat du Conseil d'Etat du Valais pour mettre sur pied un service de désendettement. Toute cette période a été accompagnée par la certification de qualité ISO 9001 : 2000 qui a été obtenue en juin 2004.

Actuellement

Aujourd'hui, Caritas Valais occupe une dizaine de collaborateurs, une trentaine de personnes au chômage, à l'aide sociale ou à l'assurance invalidité. Enfin, une troisième catégorie de personnes apporte ses compétences dans les différentes activités, à savoir les personnes au chômage ou à l'aide sociale, et qui sont placées à Caritas Valais pour quelques mois dans le cadre de programmes d'intégration sociale et professionnelle. 

En ce qui concerne les consultations sociales, l'association est de plus en plus sollicitée pour des problématiques lourdes.  Nous constatons que ces situations ne sont, malheureusement, plus l'apanage des grandes villes. Les personnes qui font appel à Caritas Valais le font souvent en dernier recours, après avoir épuisé d'autres formes d'aides. Dans ce contexte, nous collaborons beaucoup avec les centres médico-sociaux (CMS) auxquels nous apportons une offre complémentaire de services.

Le futur

L'association a procédé à une mue, parfois d'une manière abrupte, parfois d'une façon progressive, pour s'adapter aux réalités locales. Le côté accueil et chaleureux est resté.  Mais de nouvelles activités ont émergé, notamment celles liées à l'aide aux personnes surendettées et celles sans emploi.

Pour le futur, l'association souhaite améliorer encore son offre dans ces deux problématiques. Elle demeure ouverte à toutes demandes pour de nouveaux projets sociaux. Caritas Valais garde bien sûr le sens de sa mission de base qui est d'aider les personnes en difficulté de notre canton, et cela dans l'esprit de la diaconie. Ce lien historique à l'esprit chrétien de charité est conservé, tout en répondant aux exigences professionnelles de la part des mandants publics. La composition des membres du comité souligne bien ce lien aux valeurs chrétiennes de solidarité.